Italie: le président de Naples met la pression sur Garcia et tacle... Luis Enrique
Coutumier des sorties médiatiques, le président de Naples, Aurelio de Laurentiis, a mis mardi la pression sur son entraîneur Rudi Garcia après la défaite contre la Fiorentina dimanche et a glissé un tacle appuyé à Luis Enrique, recalé par le dirigeant napolitain avant de s'engager au Paris SG.
"Avec lui (Rudi Garcia), je vis un mauvais moment. Je suis un entrepreneur, j'ai le devoir de m'intéresser à mon entreprise. Je prendrai les bonnes décisions le moment venu. Il faut toujours prendre le temps de réfléchir. Toute décision hâtive est mauvaise", a déclaré le président du Napoli lors d'une table ronde organisée par une université de Rome.
Après le revers à domicile contre la Fiorentina (3-1), la deuxième défaite cette saison pour le champion d'Italie en titre, l'entraîneur français de 59 ans, arrivé en juin, avait fait son mea culpa.
"Il ne faut pas être trop dur avec les joueurs, je suis aussi responsable de cette défaite", avait-il déclaré au micro de la plateforme DAZN. "On a perdu une belle occasion de rester dans le top 4 et de solidifier la 3e place, il faut vite regagner", avait ajouté le Français, dont l'équipe n'occupe que la 5e place de Serie A.
Deux jours après cette défaite, son président ne s'est pas montré tendre avec lui, jetant une ombre sur l'avenir du technicien au Napoli : "Quand vous prenez un entraîneur qui ne connaît plus le football italien (Garcia a entraîné l'AS Rome entre 2013-2016, NDLR), peut-être qu'il a des difficultés, mais ça aurait pu arriver à quelqu'un d'autre", a pointé le dirigeant du Napoli.
Selon la presse sportive italienne, les trois prochains matches seront déterminants pour l'avenir de Rudi Garcia. Le Croate Igor Tudor, sans club depuis son départ de l'OM, et Antonio Conte, remercié par Tottenham, sont sur les rangs si Naples devait s'en séparer.
Le président napolitain a révélé aussi avoir contacté d'autres entraîneurs pour trouver un successeur à Luciano Spalletti. "J'ai eu Thiago Motta, mais il ne voulait pas prendre la place d'un entraîneur qui avait fait ce qu'il (Spalletti) avait fait", a expliqué le dirigeant avant de tacler Luis Enrique, actuellement sur le banc du PSG.
"C'est une bonne chose qu'il soit allé en France, regardez ce qu'il fait", a ironisé le président du Napoli, alors que le PSG a été surclassé 4-1 à Newcastle en Ligue des champions.
"Il ne m'a même pas convaincu dans les échanges que nous avons eus pendant trois jours", a encore dit De Laurentiis.
L.Amato--IM