Il Messaggiere - Ligue 1: L'OM ne méritait pas mieux

Euronext
AEX -1.49% 881.27
BEL20 -1.27% 4229.83
PX1 -1.1% 7428.36
ISEQ -0.78% 9678.86
OSEBX 0.01% 1449.57 kr
PSI20 -0.73% 6391.6
ENTEC -0.41% 1416.23
BIOTK -0.03% 2708.89
N150 -1.12% 3299.37
Ligue 1: L'OM ne méritait pas mieux
Ligue 1: L'OM ne méritait pas mieux / Photo: CLEMENT MAHOUDEAU - AFP

Ligue 1: L'OM ne méritait pas mieux

Tenu en échec à domicile par Toulouse (0-0) au bout d'un match affreux, l'OM a manqué samedi une superbe occasion de s'installer tout en haut du classement et reste une équipe aux contours très flous avant un enchaînement de déplacements périlleux à Amsterdam, Paris et Monaco.

Taille du texte:

Vraiment raté, le match de dimanche s'est conclu sous une immense bronca du Stade Vélodrome, qui avait jusqu'ici été plutôt indulgent avec ses joueurs, mais les a cette fois invités à "mouiller le maillot" ou à "se casser", un chant traditionnel des périodes de crise.

L'OM n'en est pourtant pas encore là, parce qu'un calendrier très doux lui permet d'être quatrième et de compter neuf points après cinq journées, deux de moins seulement que le leader Monaco et un de plus que le Paris SG, auquel il rendra visite dans une semaine pour le premier "Classique" de la saison.

Mais ce pécule raisonnable ne peut pas suffire à camoufler les doutes qui accompagnent l'OM et l'évidence renvoyée par le terrain: on ne sait toujours pas très bien où Marcelino veut en venir.

La saison dernière à la même période, l'idée de jeu d'Igor Tudor était parfaitement identifiée, avec ses vertus comme ses défauts. Aujourd'hui, le 4-4-2 du technicien espagnol se voit également comme le nez au milieu de la figure, mais la façon de le rendre vivant et efficace reste mystérieuse.

Au bord du terrain, l'ancien coach de Valence ou Villarreal fait de grands gestes, parfois d’encouragement, souvent de dépit, mais il ne semble pas avoir beaucoup de prise sur ce que proposent ses joueurs.

Contre Toulouse dimanche, après une très pauvre première période, il y avait d'ailleurs déjà eu quelques sifflets pour les joueurs marseillais, inoffensifs et scolaires, malhabiles techniquement et en déficit patent de créativité.

- L'OM tiède -

Il faut dire qu'au bout de 20 minutes de jeu, il n'y avait eu qu'une tête quelconque de Leonardi Balerdi comme récompense aux efforts confus de l'OM.

Ensuite, il y a eu un festival de coups de pied arrêtés mal frappés et d'approximations dans le jeu de passes, du côté notamment du très jeune François-Régis Mughe (19 ans), dont la titularisation et les insuffisances illustrent les faiblesses de l'effectif marseillais à certains postes.

Pour le reste, le public du Vélodrome s'est vaguement échauffé pour une bonne frappe de Pierre-Eymerick Aubameyang (28e) et pour une lourde reprise de Vitinha (45+3), qui est venue confirmer tout le bien qu'on peut penser du jeune gardien toulousain Guillaume Restes (19 ans).

Dans un stade toujours brûlant, l'OM est resté à peine tiède après la pause, avec tout de même en deux minutes juste avant l'heure de jeu, une tête renversée de Valentin Rongier sur le poteau et une reprise dangereuse de Aubameyang.

Jonathan Clauss a aussi frappé un coup franc sur la barre et Geoffrey Kondogbia a fait son retour, sans grand effet, comme les entrées d'Iliman Ndiaye ou Amine Harit.

Malgré huit minutes supplémentaires offertes par l'arbitre, l'OM n'a donc pas su gagner ce match qu'il ne risquait pas de perdre, Toulouse n'ayant à peu près rien tenté pour prendre plus qu'un point.

Pour les Marseillais, il est désormais temps de laisser le Vélodrome aux rugbymen et au pape. Ils ne le retrouveront que le 5 octobre, en Ligue Europa contre Brighton. Mais d'ici-là, ils se seront donc frottés à l'Ajax, au PSG et à Monaco, des équipes d'un tout autre calibre que celles affrontées jusqu'ici et rarement dominées. Dans quel état seront-ils ?

E.Colombo--IM