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Euro de volley: l'heure de vérité pour les Bleus
Euro de volley: l'heure de vérité pour les Bleus / Photo: Jure Makovec - AFP/Archives

Euro de volley: l'heure de vérité pour les Bleus

A moins d'un an de "ses" Jeux olympiques de Paris, l'équipe de France masculine de volley-ball doit se rassurer lors de l'Euro-2023 qu'elle aborde en outsider et avec sa star Earvin Ngapeth qui n'a plus joué depuis plus de trois mois.

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Depuis leur sacre olympique à Tokyo, les Bleus ont changé d'entraîneur, remporté un trophée, la Ligue des nations 2022, et connu quelques déceptions.

Même en faisant abstraction de l'Euro-2021 (9e) disputé peu après les JO-2021 au terme d'une longue et éreintante saison internationale, Ngapeth et ses coéquipiers ne font plus peur.

Eliminés en quarts de finale par les Italiens inarrêtables sur la route du titre, champion d'Europe et du monde en titre, ils ont terminé 5e du Championnat du monde 2022.

Cette année, avec une équipe largement remaniée pour ménager les cadres, ils ont arraché de justesse leur billet pour les quarts de finale de la Ligue des nations, avant de céder face aux Etats-Unis et de finir 8e.

Il n'y a plus de temps à perdre: l'Euro-2023, disputé dans quatre pays, avec pour les Bleus une phase de poules en Israël, des potentiels 8e et quart de finale en Bulgarie pour finir sur un éventuel Final Four en Italie, est "une étape importante en direction des JO-2024", résume leur entraîneur italien Andrea Giani.

- "Que l'adversaire te craigne" -

"L’objectif, c’est de gagner, développe Ngapeth. C’est la dernière compétition officielle avant les Jeux. En volley, il faut qu’en commençant le match, l’adversaire te craigne. Si tu arrives aux Jeux en étant champion olympique et champion d’Europe, tu commences le match avec un avantage".

Comme souvent, Ngapeth, meilleur joueur du tournoi olympique de Tokyo il y a deux ans, focalise l'attention. Mais ce n'est pas pour ses coups de génie sur le terrain ou un quelconque nouveau problème extrasportif.

Blessé à une cuisse (fissure du tendon quadricipital de la cuisse droite), puis en proie à un genou récalcitrant, celui qui est considéré à 32 ans comme l'un des meilleurs réceptionneurs-attaquants de l'histoire n'a disputé aucun match international cette année.

"J'ai recommencé à sauter sans douleur mais il y a un rythme à reprendre. On a un gros match de poule d’entrée (mercredi) face aux Turcs mais derrière, on a des matches beaucoup plus abordables", rappelle-t-il.

- Ngapeth pas avant les 8e ? -

Il pourrait ainsi manquer l'intégralité de la phase de poules et envisage même de "ne pas commencer le match des 8e de finale".

"Pour l’instant, ce n’est pas facile pour lui, mais l’Euro est long", rassure Giani.

Mais même sans le nouveau joueur d'Ankara, la France, 6e au classement mondial FIVB, doit théoriquement finir en tête de son groupe.

Après la Turquie (12e mondiale), elle sera opposée au Portugal (26e) jeudi, à Israël (68e) samedi, à la Roumanie (31e) le 4 septembre et finira sa phase de poules le lendemain contre la Grèce (34e).

En 8e de finale avec le retour attendu de Ngapeth, les Bleus tomberont sur une équipe du groupe B, à choisir entre la Bulgarie (30e), la Croatie (32e), l'Espagne (33e), la Finlande (22e) ou l'Ukraine (13e), la première place semblant promise à la Slovénie (8e).

Et s'ils atteignent les quarts, toujours une équipe du groupe B ou un adversaire déjà affronté en phase de poules

C'est à Rome lors du Final Four que les Bleus pourraient passer un test capital en vue des JO-2024.

"Ce serait bien de ramener une médaille même si la concurrence est énorme", insiste le passeur Benjamin Toniutti.

"L’Euro gagné remonte à 2015, ça commence à faire loin. Pour notre groupe, ce serait super d'avoir un deuxième titre européen", renchérit Ngapeth.

N.Baggi--IM