NBA: Wembanyama pose pied à San Antonio, accueilli comme une rock-star
De la ferveur sous une très forte chaleur: Victor Wembanyama, choisi en première position de la draft NBA la veille par les Spurs, est arrivé à l'aéroport de San Antonio (Texas) vendredi après-midi, accueilli par quelque 300 fans survoltés sous 38 degrés.
Le jet privé dans lequel il a voyagé en provenance de New York, où s'est déroulée la cérémonie jeudi soir, s'est posé sur le tarmac de l'aéroport à 15h55 locales (22h55 heure de Paris).
Si les médias étaient autorisés à filmer sa descente d'avion dans les locaux de l'aéroport au frais, les supporteurs des Spurs, dont certains étaient présents aux abords en milieu de matinée, installés sous des parasols et munis de glacières, étaient amassés derrière un grillage sur un bord de route.
En voyant arriver l'appareil, ils ont hurlé, comme la veille lors de la soirée de la draft retransmise dans l'AT&T Center remplie au deux-tiers de ses 19.000 places, des "Wemby! Wemby!" en agitant drapeaux français et nouveaux maillots de l'équipe texane floqués de son nom et de son numéro 1.
Et les décibels ont grimpé très haut quand il est apparu, à sa descente d'avion, vêtu d'un maillot blanc de l'équipe texane. Sauf... que ce n'était pas lui mais son frère Oscar, totalement interdit face au délire se produisant sous ses yeux.
L'ardeur n'a évidemment pas baissé quand la silhouette géante (2,24 m) du prodige a enfin fait son apparition. Pas d'erreur possible cette fois et le coyote qui sert de mascotte de réceptionner "Wemby!" d'une accolade.
La suite fut digne d'une tournée des Beatles ou d'une parade des Spurs champions, le pivot de 19 ans allant s'offrir un bain de foule par grillage interposé avec les fans, pour se faire prendre en photo, tout sourire.
"J'ai un autographe !, n'en revenait pas un fan, tout ému. Ce gars va changer la NBA !"
Sur quoi, Wembanyama, t-shirt blanc sur jogging, claquettes-chaussettes, dans un style éloigné de sa tenue Louis-Vuitton de la veille, a pris le temps de serrer la main de motards de la police, attendant de l'escorter.
Dans un grand van noir, il a fini par quitter les lieux et les fans ont continué de chanter à sa gloire. Insatiables et heureux.
C.Abatescianni--IM