Il Messaggiere - Société Générale: Frédéric Oudéa annonce qu'il ne sera pas candidat à sa succession en 2023

Euronext
AEX 0.59% 881.73
BEL20 0.25% 4227.31
PX1 0.78% 7235.11
ISEQ 1.08% 9608.75
OSEBX -0.19% 1454.21 kr
PSI20 -0.2% 6418.34
ENTEC -0.41% 1416.23
BIOTK -0.55% 3004.1
N150 0.2% 3294.56
Société Générale: Frédéric Oudéa annonce qu'il ne sera pas candidat à sa succession en 2023
Société Générale: Frédéric Oudéa annonce qu'il ne sera pas candidat à sa succession en 2023 / Photo: ERIC PIERMONT - AFP/Archives

Société Générale: Frédéric Oudéa annonce qu'il ne sera pas candidat à sa succession en 2023

Frédéric Oudéa, à la tête de Société Générale depuis 14 ans, a annoncé mardi lors de l'assemblée générale du groupe bancaire qu'il ne serait pas candidat à sa succession en 2023, à l'issue de son mandat.

Taille du texte:

"Je ne serai pas candidat au renouvellement de mon mandat en 2023, décision prise avec humilité, beaucoup d’émotion mais aussi beaucoup de sérénité personnelle", a-t-il déclaré, soulignant avoir "beaucoup réfléchi aux différentes options envisageables".

"Le conseil d’administration entend tout mettre en œuvre pour que cette transition soit pleinement réussie", a déclaré ensuite Lorenzo Bini Smaghi, président du conseil d'administration de la banque.

"Concernant la succession, le processus a été lancé, je ne peux en dire plus à ce stade", a ajouté Lorenzo Bini Smaghi, tandis que la question de la succession est depuis longtemps un sujet sensible.

En interne, plusieurs noms circulent dont celui de Sébastien Proto, qui orchestre l'épineuse fusion des réseaux Société Générale et Crédit du Nord, ainsi que celui de Slawomir Krupa, patron des activités de financement et d'investissement.

Frédéric Oudéa est l'un des plus anciens patrons de banque en Europe. Catapulté en pleine tempête à la tête de la Société Générale, en 2008, après une perte de 4,9 milliards d'euros liée aux transactions effectuées par le trader déchu Jérôme Kerviel, Frédéric Oudéa a surmonté près de 15 années de crises et scandales.

Dernière en date: il a dû piloter la cession de la filiale russe Rosbank, finalement annoncée mi-avril et qui devrait conduire à un impact négatif de 3,1 milliards d'euros dans les comptes.

J.Romagnoli--IM