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Législatives: Mélenchon veut un Smic à 1.500 euros nets
Législatives: Mélenchon veut un Smic à 1.500 euros nets / Photo: Pascal GUYOT - AFP/Archives

Législatives: Mélenchon veut un Smic à 1.500 euros nets

Jean-Luc Mélenchon a annoncé dimanche que le Smic passerait finalement à 1.500 euros nets, pour tenir compte de l'inflation, en cas de succès de la Nouvelle union populaire, écologiste et sociale (Nupes) aux prochaines élections législatives.

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Depuis le 1er mai, le Smic mensuel est à 1.645,58 euros brut, soit 1.302,64 euros en net.

Le programme de LFI, l'Avenir en commun, prévoyait jusque-là un Smic à 1.400 euros nets, mais, répondant sur France 3 à une question sur cette proposition rendue "caduque" par les effets de l'inflation, l'ancien candidat à la présidentielle et "candidat" au poste de Premier ministre, a annoncé un ajustement.

"Je vous annonce donc aujourd'hui que la progression de 15% sera observée par rapport au niveau des prix", a-t-il poursuivi.

Donc le Smic à 1.500? "Bah oui, par la force des choses, nous on est là pour faire avancer la vie des gens, pas pour la bloquer", a-t-il argumenté.

"Puisque le Smic est maintenant à 1.300 euros du fait de l'inflation, nous le passerons à 1.500 euros net par mois", a-t-il ensuite tweeté.

"Il y aura une conférence salariale obligatoire par branches dès que je serai élu Premier ministre", a aussi répété le député LFI des Bouches-du-Rhône, qui ne se représente pas aux législatives.

Jean-Luc Mélenchon est aussi revenu sur l'affaire Taha Bouhafs, le journaliste militant qui a finalement retiré sa candidature dans la circonscription de Vénissieux (Rhône) après avoir été prévenu de l'ouverture d'une enquête interne pour des accusations de violences sexuelles.

"Je tiens à souligner le caractère odieux de la campagne raciste contre Taha Bouhafs (avant même ces accusations) et ça, ça restera parce que c'est à ce moment-là que Fabien Roussel est intervenu", a souligné M. Mélenchon.

"Personnellement je reste sous le choc d'avoir vu intervenir en pleine campagne raciste un dirigeant politique de notre famille pour attaquer quelqu'un", a-t-il ajouté.

Il a distingué ce point "de la question que pose les violences sexistes et sexuelles que notre commission a tranché" en "cinq jours", puisque "à notre époque, la parole des femmes est prioritaire et c'est elles qu'on croit d'abord".

La France insoumise a annoncé mercredi avoir ouvert une enquête interne après des accusations de violences sexuelles à l'encontre Taha Bouhafs.

P.Conti--IM