Il Messaggiere - L'interdiction du trafic de transit dans le centre de Paris reportée à 2024

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L'interdiction du trafic de transit dans le centre de Paris reportée à 2024
L'interdiction du trafic de transit dans le centre de Paris reportée à 2024

L'interdiction du trafic de transit dans le centre de Paris reportée à 2024

L'interdiction de la circulation automobile de transit dans le centre de Paris, qui concerne 50% du trafic actuel, est reportée de 2022 à début 2024, a annoncé jeudi la mairie de Paris, qui souhaite "prendre le temps" d'une enquête publique.

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Dans cette zone à trafic limité (ZTL), rebaptisée "zone apaisée", il est prévu de limiter le trafic, en réservant la circulation à certaines catégories de véhicules.

David Belliard, adjoint (EELV) à la transformation de l'espace public de la maire PS Anne Hidalgo a précisé qu'en 2024 l'interdiction ne concernerait pas les riverains, commerçants, personnes à mobilité réduite, employés ou personnes "se rendant au théâtre ou chez des amis", ni les véhicules de secours, bus, vélos, taxis et VTC ou véhicules en autopartage.

L'acceptation des véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) au sein de cette "zone apaisée" sera conditionnée à un "engagement de la profession sur le verdissement de la flotte", a souligné M. Belliard.

Les motos et scooters seront acceptés selon le même principe: il faudra avoir "quelque chose à faire dans la zone" pour pouvoir y circuler, a dit l'adjoint écologiste.

La zone concernée est l'ensemble des quatre premiers arrondissements de Paris et les parties des Ve, VIe et VIIe arrondissements situées entre le boulevard Saint-Germain et la Seine.

"N'importe qui dans le monde pourra venir dans le centre de Paris pour y venir faire ses courses", a ainsi illustré le premier adjoint (PS) Emmanuel Grégoire. Mais la mairie ne veut "plus de trafic de transit, qui représente à peu près 50% du trafic de la zone, pour n'avoir plus que du trafic de destination", a souligné M. Belliard.

Préalablement à l'enquête publique lancée fin 2022 ou début 2023, la mairie va mener une étude d'impact qui sera complétée par la préfecture de police, a précisé le premier adjoint (PS) Emmanuel Grégoire.

La mairie a voulu "détendre le calendrier au bénéfice de la robustesse juridique", a-t-il justifié pour expliquer le report d'un des projets-phares de la deuxième mandature d'Anne Hidalgo.

Cette "zone apaisée", qui devra être prête pour les Jeux olympiques, doit permettre de "lutter contre la pollution de l'air et les nuisances sonores liées au trafic automobile", de fluidifier le trafic de vélos, de piétons et des véhicules autorisés, et de renforcer "l'attractivité" du coeur de la capitale, a souligné M. Grégoire.

H.Giordano--IM