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La BBC prévoit 70 suppressions d'emplois avec la fusion de ses chaînes d'info
La BBC prévoit 70 suppressions d'emplois avec la fusion de ses chaînes d'info / Photo: Ben STANSALL - AFP

La BBC prévoit 70 suppressions d'emplois avec la fusion de ses chaînes d'info

La fusion des chaînes d'information nationale et internationale de la BBC, dans le cadre d'un plan radical d'économies, va se traduire par la suppression de 70 emplois au Royaume-Uni, ont rapporté vendredi les médias britanniques.

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Déjà soumis à plusieurs plans d'économies ces dernières années et au vieillissement de ses audiences, le géant de l'audiovisuel public, institution dont l'influence dépasse largement les frontières britanniques, a vu son horizon financier s'assombrir cette année avec la décision du gouvernement conservateur de geler la redevance pour deux ans.

Sous pression, la "Beeb" avait annoncé fin mai un plan radical, avec la suppression de 1.000 emplois -sur un total d'environ 22.000 employés- et une accélération de son virage numérique.

Parmi les mesures prises, la fusion des chaînes d'information nationale BBC News et internationale BBC World News, qui sera effective dès avril 2023 selon un communiqué du groupe audiovisuel jeudi.

Selon un porte-parole de la BBC cité par plusieurs médias britanniques, la fusion se traduira par 70 suppressions de postes et la création de 20 nouveaux emplois à Washington.

En plus de la fusion, le groupe prévoit le passage en ligne uniquement de plusieurs chaînes et services en langues étrangères, dont sa chaîne pour enfants CBBC et sa chaîne culturelle BBC 4. Le groupe s'est fixé comme objectif de réaliser 75% de ses audiences via sa plateforme numérique iPlayer.

Les nouvelles mesures visent à économiser 500 millions de livres par an (586 millions d'euros) dont 200 millions pour combler la plus grande partie du trou béant creusé par le gel de la redevance.

Le groupe audiovisuel traverse une période difficile en raison des bouleversements des habitudes de consommation de ses audiences, avec l'émergence de Netflix ou Disney+, et des relations difficiles avec le pouvoir conservateur, notamment avec la ministre de la Culture Nadine Dorries, ouvertement hostile à l'audiovisuel public.

S.Carlevaro--IM