Glissement de terrain au Népal: reprise des recherches d'au moins 63 disparus
Les recherches d'au moins 63 personnes portées disparues après un glissement de terrain, provoqué par la mousson, qui a emporté deux bus dans une rivière au Népal, ont repris samedi.
"Nous allons chercher dans tous les endroits possibles", a assuré à l'AFP Indra Dev Yadav, le chef du district central de Chitwan où s'est produit l'accident.
"Nous utiliserons toutes nos capacités pour les recherches et les secours, en dépit du niveau de l'eau, du courant et de l'eau boueuse", a-t-il ajouté.
Les opérations avaient été interrompues vendredi par la tombée de la nuit, sans qu'aucune trace des véhicules ou des disparus ne soit repérée.
Le glissement de terrain a précipité les deux bus au moins 30 mètres en contrebas de la route jusque dans la rivière Trishuli.
Selon un responsable de l'administration locale, Khiminanda Bhusal, les deux bus transportaient 24 et 42 passagers, mais trois ont pu s'échapper.
Les survivants sont hors de danger et l'un a pu quitter l'hôpital.
L'accident s'est produit sur la route reliant les villes de Narayanghat à Mugling, à une centaine de kilomètres à l'ouest de la capitale Katmandou, tôt vendredi vers 03H30 (21H45 GMT jeudi).
L'un des bus se rendait de Katmandou à Gaur, dans le district de Rautahat, dans le sud du Népal, et l'autre était en route pour Katmandou depuis Birgunj, dans le sud du pays.
Les accidents mortels sont relativement fréquents dans ce pays de l'Himalaya, en raison notamment du mauvais état des routes et des véhicules mal entretenus.
Selon les chiffres du gouvernement, près de 2.400 personnes ont perdu la vie sur les routes népalaises au cours des 12 mois courant jusqu'en avril.
Quelque 12 personnes avaient été tuées et 24 autres blessées dans un accident en janvier, lorsqu'un bus se rendant à Katmandou depuis Nepalgunj était tombé dans une rivière.
Les routes sont encore plus dangereuses pendant la mousson, car les pluies provoquent des glissements de terrain et des inondations.
Les scientifiques affirment que le changement climatique rend la mousson, qui s'abat sur l'Asie du Sud de juin à septembre, encore plus forte et plus irrégulière.
E.Accardi--IM